Afrique: du vert dans l’économie

Revue A21 À lire… Africa 21, un think tank genevois, a consacré son dernier numéro de la revue Afrique durable 2030, à l’économie verte.

Économie verte? Un concept qui prône une économie « qui entraîne une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources » selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et largement mis en avant lors de la Conférence Rio + 20.

À travers ce nouveau numéro « L’économie verte au service du développement durable de l’Afrique », différentes dimensions de l’économie verte et les multiples formes qu’elle peut prendre sur le continent africain sont abordées. Les auteurs sont des experts, des scientifiques ou des universitaires… Africa 21, qui publie cette revue se définit comme une plateforme d’échange entre praticiens et chercheurs du Sud et du Nord et un réseau d’expertises africaines.

Travail, énergie, déchets…

Le premier article insiste sur l’importance du travail décent pour la réalisation de l’Agenda 2030 de développement durable et décrit comment le secteur de l’environnement peut offrir des perspectives fortes d’innovation, de croissance et d’entrepreneuriat pour l’Afrique. Deux articles sont consacrés à la gestion des déchets et à leur valorisation grâce aux biogaz. Bien sûr l’énergie…verte, est aussi au cœur de ce numéro avec une réflexion sur la transition énergétique, mais aussi avec l’exemple d’une association « Green girls » qui, grâce à de multiples initiatives basées sur les énergies renouvelables, a su créer des effets bénéfiques pour l’ensemble des communautés impliquées. La question de l’agriculture, de l’amélioration de sa durabilité, des exploitations familiales et de l’agrobusiness, mais aussi celle de la foresterie, avec l’exemple du paiement des services environnementaux pour la conservation de la biodiversité forestière dans l’est du Cameroun sont abordées. Autre cas, celui de Madagascar : l’adhésion à la Convention internationale sur le commerce des espèces menacées de faune et de flores sauvages (CITES) contribuera-t-elle à lutter contre le pillage du bois de rose?

 


Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s